Quand on début une aventure d’école-maison, on ne sait pas trop à quoi s’attendre, d’où le mot « aventure ». Au début, on est dans une phase où chacun doit « s’apprivoiser » dans ses nouveaux rôles. Les parents deviennent des enseignants, les enfants deviennent des élèves. C’est un tout autre chapeau que le parent porte et l’enfant n’y est pas habitué, tout comme le parent d’ailleurs! Il faut se donner du temps pour cet apprivoisement mutuel dans la relation prof/élève. Pour mon fils qui avait l’école en horreur, ça m’a pris 3 mois pour le réconcilier avec les tâches scolaires.
On peut y aller de façon détournée avec des projets centrés sur les intérêts de l’enfant (chez nous, c’étaient les Legos, les Knex et la robotique) et des activités éducatives pour amorcer des projets (visites de musée, cuisine d’un autre pays, lecture à la bibliothèque…) dans un cadre différent (dans la cuisine, le salon, dans une cabane ou dans une tente même!). L’écriture se fait à partir de ces activités : rapports d’ingénieur des constructions (description, utilité, problèmes et solutions), journal des sorties, page Facebook, herbier commenté… L’école-maison offre l’avantage de laisser la place à la créativité!
Il ne faut pas se culpabiliser si on n’arrive pas à suivre notre programme dans les premier mois. La commission scolaire a un devoir de surveillance, mais c’est le parent qui est sur le terrain. Est-ce que tous les enseignants réussissent parfaitement avec tous les enfants? NON!!! Si on met trop de pression sur notre enfant, il risque de se rebuter ou de se fermer. Le but en école-maison est justement d’éliminer ce stress face aux apprentissages!
Alors, dites-vous que vous faites de l’adaptation scolaire et que vous recadrez votre élève… pour repartir sur des bases plus solides ensuite! Quand il sera prêt, la matière rentrera! Et ce sera beaucoup plus agréable pour tout le monde!
(Note : Seul le masculin est utilisé pour parler d’un élève afin de ne pas alourdir le texte.)