Qui suis-je?

Orthopédagogue à la retraite, conférencière et accompagnatrice de parents qui font l’école-maison!

Du plus loin que je me souvienne, au primaire, j’aimais aider mes amis en classe. Ça s’est poursuivi au secondaire. À 16 ans, c’était tout décidé! Le choix d’aller en orthopédagogie à l’université était tout naturel pour moi.

Après avoir vécu une expérience variée en orthopédagogie et en enseignement en adaptation scolaire, j’ai fait un « burn-out » et j’ai tout abandonné pour consacrer mon temps à mes quatre enfants, pendant 10 ans.

Par la suite, j’ai reçu des demandes d’aide pour des élèves en difficultés de mon entourage. Il n’en fallait pas plus pour raviver la flamme! J’ai suivi une série de formations sur les troubles d’apprentissage, sur de nouvelles méthodes de lecture-écriture, sur des tests standardisés pour me mettre à jour… J’ai assisté à des colloques et des congrès. J’étais partie en grand!

« Michèle Potvin, orthopédagogue » voyait le jour! C’était en 2006.

La vie m’a envoyé des élèves vivant avec des problématiques diverses (DYS…, TDAH, TSA, TTA), du préscolaire à l’université. Le bouche à oreille a fait tout le travail!

Une élève m’a dit un jour : « Comment ça se fait qu’avec toi, je comprends? » Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai compris: j’avais moi-même besoin d’un support visuel et d’un portrait global pour apprendre. C’est donc de cette façon que j’enseignais et la plupart mes élèves apprenaient mieux ainsi! Nous parlions le même langage!!!

Avec ma grande créativité, j’ai développé des méthodes d’enseignement imagées, simples et logiques qui permettent de comprendre plutôt qu’apprendre par cœur, au grand plaisir de mes élèves qui ont vu leurs notes augmenter!

Avec un TDAH, mon dernier enfant a eu de grandes difficultés scolaires en 3e année. Il était tellement épuisé en fin de journée que je ne pouvais pas travailler avec lui. Je l’ai alors retiré de l’école pour consolider ses acquis. J’ai offert à mon autre fils, qui, à l’opposé, apprenait rapidement, de faire partie du projet d’école-maison. Ce fut une belle aventure! Il a fallu une année pour remettre sur pied mon plus jeune et il a réintégré l’école en 5e année, alors que l’autre entrait au secondaire.

Après 25 ans en enseignement, en orthopédagogie et en école-maison, je regarde fièrement ce que j’ai accompli et je garde le souvenir des centaines d’élèves à qui j’ai donné le coup de pouce nécessaire pour les faire avancer vers la réussite. Je cesse les interventions en privé, mais je continue ma mission autrement en développant des outils numériques d’évaluation diagnostique et du matériel d’intervention, en donnant des conférences professionnelles et des conseils aux parents qui ont besoin de soutien!